Sports outdoor, se connecter à la nature pour mieux la détruire?
Trail, running, randonnée, cyclotourisme, ski, surf ou encore escalade… les sports outdoor occupent une place de plus en plus prépondérante dans nos sociétés.
Selon le Pôle ressources national sports de nature (PRNSN), 55 % des Français·es pratiquent régulièrement une activité outdoor (47 % pratiquent en pleine nature et 11 % en "nature urbaine"). A lui seul, le running est devenu un phénomène incontournable, avec ses 13 millions de pratiquants en France.
Dans un monde urbanisé et ultra-connecté, la recherche de reconnexion avec la nature est plus présente que jamais, et les sports de plein air séduisent un nombre croissant de pratiquants.
Cependant, derrière l’engouement sportif se cachent des défis majeurs liés à l'empreinte écologique des sports outdoor modernes.
Les questions qui nous taraudent alors :
- Pouvons-nous promouvoir davantage les sports de nature tout en évitant la surfréquentation et la surproduction de matériel sportif ?
- Comment pratiquer son sport préféré d’une manière plus durable ?
- Quels sont les meilleurs moyens de s’équiper pour une pratique sportive responsable et respectueuse de l'environnement ?
Sport outdoor : connexion ou déconnexion à la nature ?
Affirmer la nécessité de “se reconnecter” avec la nature revient à admettre implicitement notre éloignement à celle-ci.
Cette prise de conscience cherche à combler un vide : nos existences se déroulent de plus en plus confinées entre quatre murs, sans lien avec le vivant.
Cependant, l’utilisation du terme "connexion" pour qualifier ce lien peut soulever des questionnements. Ne risque-t-elle pas de contribuer à asseoir notre domination sur le vivant, que le considérerait comme opposé à nous ?
D'un côté, il y a "moi", de l'autre la nature, comme l'explique Philippe Descola : “Pour celles et ceux qui estiment que « nous sommes la nature » (…) cet acte de connexion n’a pas de sens. Il alimente même la dualité entre nature et culture, qui a façonné durablement nos imaginaires occidentaux.” (1)
L'impact des sports outdoor sur l’environnement
Les sports outdoor offrent une expérience unique de communion avec la nature, mais ce plaisir en extérieur ne vient malheureusement plus sans son lot de responsabilité car la popularité croissante de ces activités a un impact significatif sur l'environnement.
La randonnée et la course sont les sports de nature les plus pratiqués, mais les sentiers de randonnée s’érodent dangereusement sous la fréquentation excessive. La van life est très tendance sur Instagram mais les zones de camping trop peuplées détériorent les sites naturels et la faune est largement perturbée par le bruit et la présence humaine.
La tendance croissante pour ces activités provoquent par ailleurs une pollution plastique conséquente : bouteilles et autres emballages de produits alimentaires, équipements abandonnés et micro-particules de plastiques jonchent nos chemins, nos forêts et nos océans.
Il s’agit donc ici de la pollution visible. Mais la part la plus importante de l’impact écologique des sports outdoor tient dans les émissions de gaz à effets de serre liées à nos déplacements, à la fabrication de nos équipements et surtout à notre volume de consommation.
Les experts du CRESP Auvergne analyse que lors de leur pratique outdoor “les pratiquant·es s’inscrivent dans un état d’esprit de « vacances »”. Là où beaucoup se sentent sensibilisés dans leur quotidien urbain, leur engagement écoresponsable passe vite au second plan une fois déconnectés.
Un lâcher-prise non sans conséquence. N’est-ce pas Popeye ?
L'impact du changement climatique sur le sport
Mais si notre pratique sportive et notre consommation d’équipement ont un impact conséquent sur notre environnement, les conséquences des canicules à répétition visent aussi directement la santé des sportifs. 
Selon une étude menée part WWF, “le réchauffement climatique pourrait faire perdre jusqu’à 2 mois par an de pratique sportive, désorganisant les pratiques individuelles, celles encadrées par les clubs, les établissements scolaires." C’est le serpent qui se mord la queue...
Les phénomène climatiques extrêmes perturbent nos activités sportives individuelles et les compétitions en tous genres : lieux de pratiques, infrastructures, santé des athlètes... les conséquences du changement climatiques sont nombreuses.
Par ailleurs, selon les estimations du GIEC, les glaciers français auront totalement disparus en France à la fin du siècle. Dès lors, la pratique du ski alpin est d’ores et déjà amenée à disparaître rapidement, en France comme ailleurs dans le monde.
Consciente de ces évolutions, de nombreuses stations de ski réorientent dès maintenant leur infrastructures pour proposer la pratique du VTT et autres activités sportives ne nécessitant plus la présence d’un manteau neigeux.
A l’opposé, on a pu voir ces images absurdes de pistes de ski artificielles plantées au milieu d’un site nucléaire aux JO de Pékin.
Vers une pratique sportive plus durable
Isabelle Autissier, présidente d’honneur du WWF France, souligne dans un communiqué de presse : ”Dans ce contexte préoccupant, nous autres, sportifs, devons montrer l’exemple et rendre les espoirs de changements crédibles et atteignables. Les acteurs du sport doivent s’engager dans l’action climatique et la préservation de l’environnement. Nous avons tous un rôle à jouer !"
L’exemplarité est une valeur sportive forte. Elle est aussi particulièrement importante vis à vis des enjeux climatiques. De nombreux athlètes de haut niveau utilisent leur influence pour sensibiliser aux enjeux climatiques et encourager des actions positives.
C'est notamment le cas des athlètes Mathéo Gabon, Amélie Clerc et Younès Nezar qui ont créé le collectif des Climatosportifs. Ces derniers s’engagent pour une pratique sportive responsable en mettant en place des ateliers de sensibilisation dans les clubs amateurs et en appelant les grands champions à donner l’exemple.
D'ailleurs en 2024, dans le contexte des Jeux Olympiques de Paris, plusieurs sportifs de hauts niveaux ont refusé de participer à de grandes compétitions en raison de leur engagement climatique.
A titre d'exemple, la jeune athlète britannique Innes FitzGerald, a décidé à 16 ans de ne pas participer à des compétitions en Australie, consciente de l'empreinte carbone de son voyage en avion. Même chose pour la surfeuse basque, Ainhoa Leiceaga, qui refuse de participer aux compétitions dès lors qu’elles ont lieu en outre-mer.
Autre illustration : début 2024, le célèbre ultra-traileur espagnol Kilian Jornet appelait au boycott de l’Ultra Trail du Mont-Blanc, jugeant trop polluant le nouveau sponsor officiel, un constructeur automobile.
Enfin, 10 sportifs se sont associés au Ministère des Sports pour faire la promotion de comportements écoresponsables :
Réapprendre à se déplacer pour nos activités et pratiques sportives
A titre individuel, il est également intéressant de prendre conscience de l'impact de nos déplacements sur l'environnement dans le cadre de notre pratique sportive.
Pour beaucoup, la pratique des sports en plein air est régulièrement associée à de longs trajets en voiture, ou en avion pour les destinations lointaines. Alors, quand bien même notre pratique sur place se veut respectueuse, qu’en est-il lorsque l’on rejoint les copains dans les Pyrénées seul dans sa voiture ?
Se déplacer de manière écologique, en transport en commun ou en covoiturage par exemple, est une pratique préférable pour réduire son empreinte carbone.
Pour ce faire, l’association Protect Our Winter a lancée Powmoblity : selon votre point de départ et d’arrivée, le site propose des trajets en trains, bus et navettes pour rejoindre la centaine de stations de ski des Alpes de façon écoresponsable.
Tout comme l'application Mollow qui souhaite également vous faire préférer le train en proposant des itinéraires sans avion, sans voiture, pour rejoindre vos destinations partout en Europe.
En outre, privilégier les installations sportives locales ou explorer les sites naturels à côté de chez soi constitue un formidable moyen de réduire ses émissions de carbone et par la même de redécouvrir sa région.
Des innovations simples pour une transition vers une pratique du sport plus durable
Chaque jour voit naître de nouvelles innovations pour rendre la pratique sportive plus responsable.
Par exemple, pour supprimer définitivement l’usage des bouteilles en plastique lors des courses organisées (Plus de 500 000 bouteilles en plastiques ont été jetées lors du Marathon de Paris 2024), Eurocom propose Rapid’eau, une rampe d’eau qui permet très rapidement aux coureurs d’accéder à leur ravitaillement en eau, sans aucun plastique jetable.
Aussi, pour la pratique individuelle, running, trail et autres sorties rando, l'enseigne de gourdes et accessoires zéro déchet Gobi a lancé l’application gratuite Freetaps, qui référence tous les points d'eau potable à proximité, pour s'hydrater partout, gratuitement et sans aucun déchet.
Le rôle essentiel de l’éducation
Si les sports outdoor nous permettent d’être au contact de la nature, les experts du CRESP Auvergne Rhône-Alpes posent une question essentielle : “Faut-il mettre le plus grand nombre de personnes en contact avec la nature pour sensibiliser ou interdire l’accès pour préserver cette même nature ?”.
Une transformation des comportements est donc nécessaire pour permettre la pratique d’un sport écoresponsable : respecter les règles de protection des milieux naturels, repenser notre rapport à la possession du matériel sportif, changer nos habitudes de transports, consommer des articles de sport durables, louer, réparer…
De plus, l'éducation à la nature porte une ambition sociale. Selon le rapport du CREPS, il existe “une corrélation entre sensibilité environnementale dans la vie quotidienne et lors de la pratique sportive”.
On est certain qu’une “personne ayant des comportements écoresponsables dans sa vie quotidienne aura plus de chance d’avoir ces mêmes comportements dans sa pratique sportive. L’inverse est également vrai.”
Il s’agit ainsi de sensibiliser dès le plus jeune âge ! Atelier, classe découverte, promenade et simple jardinage... éveiller nos enfants dès la petite enfance incite fortement les comportements responsables une fois adulte.
Grâce à la carte cadeau éthi’Kdo, vous avez par exemple accès à des dizaines d’ateliers découvertes de la nature partout en France, grâce à notre partenaire Eco-Nature. Vous pourrez y découvrir en famille les secrets de la vie sauvage, comprendre nos écosystèmes et plonger au cœur de la biodiversité avec des guides passionnés. Plus de 300 activités partout en France, pour en apprendre davantage sur la faune, la flore, la botanique et les savoir-faire écologiques.
Seconde main, réparation et location de matériel de sport outdoor
Selon un récent sondage Ipsos pour Outdoor Sports Valley, “56% des pratiquants ont déjà partagé des articles de sports avec des amis ou des membres de leur famille, 43% ont déjà acheté des produits de seconde main, et 33% ont déjà loué des produits pour leurs activités outdoor”
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La réparation
L’une des meilleures choses que nous puissions faire pour la planète consiste à prolonger l'utilisation de nos vêtements et de notre matériel, pour réduire notre consommation globale.
Aujourd’hui en France, on jette 600 millions de paires de chaussures par an (9 paires chaque minute !). Alors plus que jamais, une pratique sportive écologique commence d’abord par une durée de vie prolongée de nos équipements.
Des vêtements légèrement abîmés sont couramment jetés et remplacés rapidement, alors qu’ils sont souvent encore en bon état et facilement réparables. Comment recoudre un bouton ? Comment réparer un accroc sur une doudoune ? La marque Patagonia propose sur son site un guide complet pour réparer soi-même et très simplement vos vêtements techniques.
Avec son programme Wornwear, la marque californienne vous invite à lui retourner un article qui aurait besoin d’une réparation plus complexe. Et cette invitation est valable… à vie !
Pour prolonger la durée de vie de vos vêtements, vous pouvez faire appel à notre partenaire Goodloop. Accessible avec votre carte cadeau éthi'Kdo, cette enseigne vous propose de réparer (presque) tous vos textiles et équipements techniques très simplement. En trois clics sur leur site, vous obtenez votre devis pour tous types de réparations. Et comme Goodloop est réparateur labellisé par Refashion, le Bonus Réparation est directement déduit avant votre paiement.
L'atelier de réparation Green Wolf, aussi partenaire d'éthi'Kdo, propose également de donner une nouvelle chance à vos vêtements, équipements et accessoires outdoor. Basée à Annecy, cette enseigne spécialisée dans l'entretien et la réparation de produits techniques, valorise un savoir-faire local et promeut une démarche écoresponsable.
Et pour faire réparer votre deux-roues, éthi'Kdo compte parmi ses partenaires le spécialiste de la maintenance des vélos, Jungle Bike. En plus d'une large sélection d'accessoires, outils et pièces, cette enseigne vous propose ses services d'entretien régulier, de réparation et de conseils personnalisés, afin de garantir la durabilité de votre vélo.
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La seconde main
Si votre équipement n’est plus réparable ou s’il ne convient plus à votre pratique sportive, alors vous pouvez vous tourner vers la seconde main. Éthi’Kdo est par exemple partenaire du réseau des Recycleries Sportives qui proposent des vêtements de sports d’occasion et un large choix de matériel sportif de seconde main.
L’association solidaire est déjà présente à Paris, Marseille, Lyon, mais aussi à Roubaix ou Grenoble, et continue d'essaimer.
Vous pouvez aussi compter sur le prêt ou faire appel à vos proches, notamment pour l’équipement des plus jeunes. Vous trouverez sans doute dans votre entourage la future combinaison de ski dont votre aîné a besoin, celle-là même qui est devenue trop petite pour le grand garçon du voisin.
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La location
Vous avez des envies de road trip pour le prochain été et vous souhaitez tenter l’expérience des vacances en itinérance ? Pourquoi ne pas louer votre Van plutôt que de l'acheter ? Tout comme pour votre tente, votre paire de ski ou même un simple sac à dos ?
Pour de nombreux équipements spécifiques que vous n’utiliserez que ponctuellement, le réflexe le plus responsable sera de passer par la location (ou le prêt bien entendu). De nombreuses marques, boutiques outdoor ou applications proposent aujourd’hui du matériel de sport en location. Et on y trouve vraiment tout !
La fabrication des produits sportifs : marques et greenwashing
Combien de fois avez-vous vu cette publicité pour une paire de baskets avec un athlète lancé à toute allure sur un magnifique sentier de montagne ? Ou ce cliché dépaysant d’une marque de maillots de bain prise au milieu d’une crique aux eaux turquoises ?
La grande majorité des marques d’articles de sports utilise ainsi très souvent l’image de la nature, sauvage et préservée, pour y associer leurs produits. Mais qu’en est-il de la fabrication de ce maillot de bain ou de cette paire de running ? Prend-elle vraiment soin du panorama majestueux dont elle se sert pour nous séduire ?
Aujourd’hui par exemple, 90% des baskets running sont fabriquées en Asie, à partir de dérivés du pétrole. Matières premières synthétiques, teintures chimiques, conditions de travail douteuses, volumes de production démesurés entraînant des montagnes de déchets... la production des célèbres marques de sports a des conséquences écologiques et humaines très lourdes. La réalité, en comparaison avec l'image présentée en publicité, est toute autre...
Dans ce sens, en 2022, l'association Zero Waste France a attaqué en justice la marque de baskets Adidas en raison de greenwashing dans sa communication autour de sneakers, avec des slogans jugés démesurés sur des engagements environnementaux, sans réel changement de leur modèle de production.
Mais l’univers des sports outdoor compte aussi de nombreuses marques éthiques, passionnées par les grands espaces et qui ont depuis toujours dans leur ADN, le respect de la nature qu’elles aiment tant. Ces marques de sports responsables ont toujours été parmi les plus innovantes afin de proposer des produits à la fois très performants et respectueux de l’environnement.
Des innovations technologiques pour allier sport et préservation de l'environnement
L’innovation est au cœur de la solution, pour lier sport et écologie. Dès les années 1970, Yvon Chouinard, alpiniste américain et fondateur de Patagonia prit vite conscience des dégâts importants que provoquaient les pitons d’escalade sur la roche. Chouinard Equipment était né avec comme produits phares des pitons d’escalade plus fins, qui se coinçaient dans les fissures rocheuses et se retiraient sans laisser de trace.
Des années plus tard, Patagonia fût l’une des toutes premières marques à proposer des vestes aux propriétés imperméables ultra-performantes, pour la randonnée et l’alpinisme, sans utilisation de PFAS ou PFS, ces substances perfluorées toxiques.
En raison de leur utilisation courante par toutes les marques de sports conventionnelles, ces “polluants éternels” sont présents partout dans la nature, détectés dans l'eau, l'air, les sols et même dans les organismes vivants et in fine… chez l’humain.
Autre exemple d’innovation écologique, en 2023, l'enseigne Circle Sportwear lançait la SuperNatural Runner, la première basket biodégradable et 100% recyclable, fabriquée à partir de matières naturelles comme l’huile de ricin, la laine ou le bois. Adieu le pétrole ! Circle porte la circularité jusque dans son nom. Et cette marque engagée et ultra-innovante propose d'ailleurs une gamme tournée vers le running et le yoga écoresponsables. Réputée pour sa qualité d’innovation, ses chaussures de running sont bio-sourcées à 75%, bio-dégradables et recyclables. Véritable prouesse technique, elles sont prévues pour être renvoyées à la marque en fin de vie, désassemblées, biodégradées et recyclées.
Les enseignes engagées pour une pratique du sport outdoor responsable et partenaires de la carte éthi'Kdo
Parmi les enseignes de sport écoresponsables disponibles avec la carte cadeau éthi'Kdo, figure la référence mondiale de l'entreprise outdoor engagée Patagonia.
Pour les amateurs et amatrices d'altitude qui cherchent à s'équiper durablement, la marque Lagoped, fondée en 2018 par 3 passionnés de sommets, propose des vêtements et accessoires de montagne éco-conçus à partir de matières recyclées et recyclables, fabriqués en Europe. Les équipements Lagoped profite ainsi du savoir-faire textile européen, de normes de qualité exigeantes et d'une garantie de 5 ans, avec la possibilité d'être réparés par la marque en cas d'usure. La mission de Lagoped : remettre la nature au coeur de l'humain et réduire l'impact de nos équipements pour la planète, afin d'être en accord avec l'environnement dont nous profitons pour nos activités de plein air.
Dans notre sélection sport également, l'enseigne Franc jeu, née de la rencontre entre Thomas Huriez (fondateur de la marque de jean made in France, 1083) et l’ancien international de tennis Paul Henri-Mathieu. C’est la première marque de vêtements de sport en fibres recyclées, intégralement fabriqués en France. Ces vêtements de sport Made in France sont réalisés grâce à la technologie « seamless », une méthode de fabrication innovante sans couture. Cette technologie permet non seulement un confort optimal mais elle permet également une réduction des déchets très importante.
Dernière arrivée côté sport outdoor dans notre réseau, la marque La Virgule, qui propose des sacs solides et durables, fabriqués à partir de matériaux techniques upcyclés. Le matériel outdoor en fin de vie récupéré par cette enseigne, devient donc votre prochain sac à dos, sac de voyage ou sacoche de vélo écoresponsable. Made in Europe et favorisant l'insertion professionnelle des personnes en situation de handicap, leurs produits sont garantis à vie pour un impact environnemental réduit.
Vivre une expérience de sport de plein air écoresponsable
Vous avez fait repriser votre pantalon de rando, votre veste imperméable d’occasion vous va parfaitement, vous avez louer une tente… Voilà, vous avez tout l’équipement nécessaire. Maintenant, place à l’aventure !
Notre partenaire Club Chilowé est un acteur engagé de l’éco-tourisme bas carbone, spécialiste de la micro-aventure écoresponsable. Vous avez toujours rêvé de partir en backpacking et longer la côté atlantique à vélo ? Faire le tour de Belle-île-en-mer à pieds ? Un week-end bivouac en Savoie ? Vivez des aventures hors du commun exclusivement en France, accompagné par un guide local, expert et passionné par son territoire.
Pour vous aider dans l'organisation de votre prochain slow travel, éthi'Kdo compte également parmi ses partenaires FairTrotter, une agence de voyage bas carbone. Leur but : vous concocter un séjour inoubliable à base de mobilités douces, d'hébergements éco-certifiés, de restauration engagée et d'activités respectueuses de la nature. Une expérience sur-mesure en fonction de vos envies, en duo, en famille ou entre amis, pour vous garantir un séjour unique et authentique !
Comme toute activité humaine, celles de pleine nature ont un impact. En avoir conscience et chercher à le réduire celui-ci est un bon début.
Alors, le sport outdoor, connexion ou destruction de la nature ? La réponse dépend de nombreux facteurs, du sport en question, de comment on le pratique et comment on s'équipe. Penser à réparer, louer, être attentif à la fabrication de nos articles de sports, peuvent devenir des réflexes individuels très efficaces pour préserver notre nature et la possibilité de pratiquer nos sports outdoor préférés.
Nous aurons besoin par ailleurs de changer de paradigme général autour de la pratique sportive. Comme le rappel les experts du CREPS : “Les images et les récits construits autour des personnes référentes que sont les athlètes, les aventurier·es façonnent les idéaux de pratiques et donc les pratiques elles-mêmes. Les comportements mis en scène dans le spectacle sportif, la publicité ou la littérature sont imités et pris comme modèle. Les marques, les médias et les personnalités sportives ont donc une responsabilité dans la construction de la culture d’une discipline.”
Et maintenant, à vous de jouer ! 😉
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Sources :
- (1) Philippe Descola, Par-delà nature et culture, 2005, Gallimard.
- Ipsos - Les pratiquants de sports outdoor, de plus en plus tournés vers le développement durable et la production locale
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